• Depuis un moment j'accumule les soucis et la fatigue. Si bien que le matin en me levant difficilement, je pense au moment où je vais pouvoir me coucher le soir.

    Quand j'en parle un peu autour de moi, je ne suis pas la seule.

    Mais la vie ce n'est pas que dormir.

    Dormir c'est se reposer pour vivre, profiter.

     

    Même quand c'est difficile, il y a des toujours des moments drôles, des moments tendres...

    Ces moments, j'ai décidé de les mettre en avant. Donc chaque jour, je vais partager un moment bonheur de ma journée. Cela m'obligera à réfléchir aux bons moments de la journée et donc pas seulement à la journée du lendemain.

    J'espère que vous partagerez vos bons moments aussi, car je suis persuadée que la joie et le sourire sont contagieux


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  • Il y a un peu plus d'un an j'ai participé à We love préma dans l'équipe d'Amandine (mumandnurse).

    J'y ai rencontré Élodie (LeBlogDuneIncroyableVieDeMaman). Et cette année c'est elle la chef d'équipe.

    C'est avec plaisir que je les ai rejoint, ainsi que d'autres mamans, pour participer à cette belle aventure, une fois de plus.

    Nous sommes la teameloandcie

    We love préma 2

    Cette opération consiste à récolter et customiser pour SOS préma, un maximum de bodys afin qu'ils soient redistribués dans les services de néonatologie. Cela permet de mettre une touche de gaieté dans ces services.

     

    Vous pouvez donc nous aider si vous avez des bodys (préma, naissance ou 1mois) qui encombrent vos placards.

    We love préma 2

     

    De plus, nous avons aussi besoin de tissus, de thermocollant ...

     

    Alors si vous avez quelque-chose à nous envoyer, n'hésitez pas à me contacter.

    Vous pouvez aussi envoyer un body customisé si vous avez envie (dans ce cas contactez moi pour les critères)

    MERCI

    We love préma 2


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  • Pour la 3ème années consécutives, j'ai la chance d'avoir les 2 mois de vacances d'été avec les filles. Pour moi qui n'avait même pas souvent des congés pendant les vacances scolaires, je savoure ces moments mêmes si c'est vrai que parfois c'est du sport.

    Voici quelques petits bonheurs de vacances:

    1. le matin on regarde les dessins animés dans mon lit avant de se lever.
    2. on a le temps de se mettre du vernis
    3. quand le soleil ne fait pas grève, on profite de la piscine
    4. on mange des bonbons, des glaces, on se fait des petits apéros...
    5. on a le temps de faire des jeux de société, des puzzles...
    6. on fait des activités manuelles, de la peinture...
    7. on joue au coiffeur et on se fait des massages
    8. les filles font des petits spectacles
    9. on a le temps de voir des copines
    10. on se fait des longs câlins ...

    La plupart de ces choses sont faites aussi le week end mais toujours de façon plus courte. Surtout depuis que j'ai commencé à préparer mon concours pour entrer à l'école.

    Les petits bonheurs des vacances.

     

    Et vous, quels sont vos petits bonheurs des vacances? (n'hésitez pas à laisser un commentaire yes)


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  • Je viens de me rendre compte que ça fait 2 ans aujourd'hui que j'ai été licencié.

    Ce licenciement fût une libération. Lorsque le facteur m'a amené ce recommandé tant espéré, il n'avait jamais vu quelqu'un si heureux d'être licencié. Je l'ai d'ailleurs fêté au champagne.

    Licenciement après harcèlement moral

    Pendant mon second congé maternité, j'avais presque pris la décision de tenter le concours pour entrer dans une école en soins infirmiers. Je dis 'presque" car 3 ans c'est long, surtout avec des jeunes enfants, ça me faisait peur.

    A mon retour de ce congé, ma patronne s'est vengée de ce deuxième enfant en me faisait bosser tous les samedis, comme elle l'avait fait pour ma première grossesse. Habituellement, je travaillais un samedi sur deux.

    Elle avait aussi un nouveau jule. Alors que les autres ne faisaient que passer dans la pharmacie en disant bonjour/au revoir, celui là se mêlait de tout. Il n'était pourtant pas issu du domaine paramédical.

    Un jour, après un long monologue pour expliquer que nous devrions vendre les éthylotests (alors en quasi rupture à ce moment là) à 15€ au lieu de 2€, je lui ai demandé "mais vous travaillez dans quoi vous?" Il a hésité à me répondre, il a dû comprendre que lui et moi, ça allait mal se passer.

    Il critiquait tout ce qu'on faisait jusque là, il a instauré des challenges inatteignables, on ne parlait plus de clients mais de paniers moyens, il fallait vendre même si le client n'avait besoin de rien à côté de son ordonnance, parce qu'un client qui vient juste avec une ordonnance ça ne rapporte pas... Ce n'est pas ma façon de penser et je le faisais savoir.

    Tout cela m'a décidé à franchir le pas du concours et a acheté les premiers livres de préparation.

    Début janvier 2013, il y a eu un entretien qu'il avait instauré. Il a dit des choses méchantes à ma collègue, je m'étais donc préparé. Il a commencé exactement de la même façon avec moi qu'avec elle.  (Cela faisait 6 ans que je travaillais là et ma patronne m'avait même confié la gestion de la parapharmacie.) Il m'a alors dit que je faisais mal mon travail... je lui ai demandé de me licencier puisque je ne convenais pas. Il m'a répondu qu'il était là pour m'aider à m'améliorer.

    Il me faisait peur mais je ne lui montrais pas.

    Je ne dormais presque plus, je vomissait le matin...

    Fin janvier, je suis allée voir ma patronne pour lui dire que j'allais passer le concours et demander un FONGECIF. Ce jour là, toutes sortes de mots sont sortis de sa bouche, je suis restée calme et je lui ai donné quelques arguments, ceux dont son conjoint s'était servi pour me descendre en début de mois.

    Elle a d'abord arrêté de me parler, pas même un bonjour. Puis un jour, elle est revenue vers moi, mais c'était faux, comme on dit, trop gentille pour être honnête.

    C'est là que j'ai vu arrivé un recommandé (le premier d'une longue série), un avertissement de travail. Mon chiffre d'affaire avait soi-disant baissé de plus de 30% (j'ai vérifié, c'était faux). Je précise que que dans mon contrat aucun chiffre d'affaire n'était demandé.

    J'ai appelé l'inspection du travail et j'ai répondu à cet avertissement. La réponse m'a valu une convocation le soir même après 19h, quand tous mes collègues étaient partis.

    Je me suis retrouvée seule dans le bureau face à eux 2 pendant 1h20. Ultimatum, menace, j'ai tout entendu.

    Le lendemain, je ne suis pas allée travailler. J'ai vu mon médecin, l'inspectrice du travail...

    Je pleurais souvent. Je n'avais plus de patience avec mon homme et mes filles. Devant les autres je faisais bonne figure.

    L'inspectrice a convoqué ma patronne mais ne pouvait rien faire de plus. J'ai vu un délégué syndical qui m'a envoyé vers un conseillé juridique. Personne ne pouvait rien faire pour moi. Ils avaient des tords mais je risquais de perdre au prud'hommes car eux avaient les moyens d'avoir un bon avocat.

    J'ai vu le médecin du travail qui a rigolé. Toutes les portes se refermaient.

    Ils ont refusé mon FONGECIF ainsi que ma demande de rupture conventionnelle.

    Maintenant je peux comprendre les personnes qui se suicident à cause du travail. Attention, je ne dis pas que je l'aurais fait, j'étais bien entouré, mais maintenant je comprends...

    J'ai finalement vu un psychiatre. Il m'a fait une lettre disant que j'étais inapte à reprendre mon poste. Il m'a sauvé, je lui en suis très reconnaissante. Avec cette lettre, je suis retournée voir le médecin du travail qui m'a enfin prise au sérieux et m'a déclaré inapte à mon poste.

    Ma patronne a donc était obligé de me licencier (prime de licenciement, CP et surtout le droit à l'indemnisation au chômage).

    Je n'avais plus qu'à attendre mon licenciement officiel qui est arrivé le 10 juillet 2013.

     

    Cette année là je n'ai pas eu mon concours. J'ai repris un emploi à temps partiel dans une autre pharmacie et en même temps j'ai intégré une formation de préparation aux concours.

     

    Voilà, il ne faut jamais baisser les bras même lorsque l'on ne voit pas le bout du tunnel. Il ne faut pas non plus juger les personnes qui coulent à cause du travail.

    Licenciement après harcèlement moral


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  • Le titre est bizarre, je sais. C'est pourtant ces 2 mots qui résument le mieux ce que je vais vous raconter.

     

    Vendredi, je devais finir à 16h30. C'est donc mon homme qui reprenait les filles (notamment ma grande à la sortie de l'école).

    Sauf qu'il y a eu du retard sur son chantier (il est électrotechnicien). Il n'y a pas de garderie dans l'école actuelle...

    Bref, à 16h10 il m'appelle car il n'allait pas être à l'heure (en vrai j'étais à l'IFSI mais pas vraiment en cours, on tournait un clip). Son patron ne voulait pas entendre parler qu'il n'y avait personne pour reprendre ma grande, il devait rester sur p"*t§!^ de chantier.

    J'ai donc demandé l'autorisation à une cadre de partir plus tôt... elle n'était pas contente mais m'a laissé y aller...

     

    Suite à cet incident, j'ai appelé les renseignement de l'inspection du travail pour savoir comment cela se passe dans ces cas là. (vous êtes bien assis j'espère). Son patron était dans son droit. S'il quittait le chantier il risquait un licenciement pour pour abandon de poste sans indemnités...

    J'ai insisté en disant qu'on ne laisse pas une enfant de 6ans seule dehors (au risque de se faire enlever), que peut-être l'école aurait appelé le commissariat...

    Licenciement ou commissariat?

    L'inspecteur a reconnu que moralement c'est honteux.

    Je suis en colère, on doit vivre pour le travail au détriment de notre famille. Si on résume, la loi autorise, encourage le délaissement d'enfant à la sortie de l'école sans se soucier des conséquences.

     


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